La frontera infranqueable: la araucanía En los relatos de viaje De dos ingenieros francófonos En El chile de fines del siglo xix (gustave verniory y camille jacob de cordemoy)
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Universidad Industrial de Santander
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El trabajo expone algunos resultados de una investigación cualitativo-interpretativa sobre las representaciones de La Frontera entre Chile y el territorio de los Araucanos (Araucanía)en los relatos de dos ingenieros francoparlantes que visitaron esta región a fines del sigloXIX (G. Verniory y J. de Cordemoy). A través del análisis, se explicitan algunos de los rasgos del imaginario colonialista de la época, el cual era compartido tanto por chilenos como extranjeros en el momento de la avanzada civilizatoria. Una avanzada que transformó al país en una red de antiguas y nuevas ciudades conectadas por el telégrafo y el tren. En ese contexto modernizador, la Frontera es concebida por ambos ingenieros como un lugar móvil cuyo desplazamiento depende del avance civilizatorio representado principalmente por la instalación de la línea férrea y de los nuevos pueblos, mediante los cuales se quería ganar terreno al territorio salvaje antiguamente habitado por los feroces Araucanos. Paradójicamente, en esta época los indígenas de la Araucanía son vistos como seres residules e incongruentes con la leyenda de valor y soberbia transmitida por el discurso genealógico de la nación. En particular, los indígenas que entran en contacto con la civilización son paradójicamente vistos como decadentes y desorientados en un medio que no son capaces de comprender. Por último, llama la atención la valoración contradictoria de la civilización en ambos relatos.Palabras claves: Frontera, colonialismo, viajes, Chile, Araucanía, siglo XIX. RÉSUMÉle travail expose quelques résultats issus d’une recherche qualitative interprétative sur la représentation de « la frontera » (la frontière) entre le chili et le territoire des araucans (l’araucanie), dans les récits de deux ingénieurs francophones qui ont visité cette région à lafi n du xixe siècle (gustave verniory y camille jacob de cordemoy). à travers des analyses on explicite quelques traits de l’imaginaire colonialiste de l’époque qui était partagée autant par les chiliens que par les étrangers au moment de l’avancée civilisatrice. une avancée qu’a transformé le territoire national dans un réseau de villes anciennes et nouvelles connectées par le télégraphe et le train. dans ce contexte de modernisation, la frontière est conçue par ces deux ingénieurs comme un espace mouvant dont le déplacement dépendait de l’avancement civilisatoire représenté principalement par l’installation du chemin ferré et des nouveaux villages, au moyen desquels on voulait gagner du terrain au territoire sauvage habité naguère par les feroces araucans. paradoxallement, à l’époque on conçoit les indiens de l’araucanie comme les représentants d’une « race en décadence », comme des êtres résiduels et incongrus avec la légende du courage et fi erté transmise par le discours généalogique de la nation. particulièrement, les indiens qui entraient en contact avec la civilisation étaient vus comme des êtres décadents et désorientés dans un milieu qu’ils n’arrivaient pas à. finalement, c’est remar-quable la valorisation contradictoire de la civilisation dans les deux récits analysés et confrontés. Mots cles: Frontière, colonialisme, voyages, le Chili, Araucanie, XIX siècle.